Heather Moore

Une journée rien de plus banal pour Estelle. En effet, comme chaque matin elle devait se lever à quatre heures et demie du matin pour se rendre à New-York plus précisément au Central Hospital. Miss Williams était dans les vestiaires des chirurgiens pour mettre ses vêtements bleus ainsi que sa blouse blanche où était inscrite le nom de l'hôpital. Sur le côté de son pantalon, se trouvait un bippeur, son portable et un petit livret où il était inscrit le plan de l'immense hôpital. La matinée se passa comme toutes les autres, c'est-à-dire consultations, vérifier les dossiers de ses patients, les mettre à jour sans oublier de rassurer les membres de la famille. Ce moment de la journée était plutôt calme.

La femme de trente ans était assise devant le bureau en train de taper les derniers donnés d'un patient sur l'ordinateur en buvant en même temps son café. Quand soudain son bippeur se mit à sonner. Tout de suite, elle le regarda, l'arrêta, se leva et courut à toute vitesse pour se rendre sur le toit de l'hôpital où une patiente devait être déposé en urgence. C'était bon signe quand on la bippait en urgence la brune aux yeux clairs cela signifiait la plupart du temps qu'elle allait sur une intervention. Dans les couloirs de ce lieu où personne n'aimait pas être, la femme de trente-ans courait toujours avec autant de vitesse pour ne pas faire attendre les autres médecins et la patiente. En passant, elle jeta son café dans une de nombreuse poubelles. En arrivant sur le toit une des chirurgiennes pris la parole.

Chirurgienne : « Addison Kate, femme de trente-cinq ans, fait des crises d'épilepsie. »

Addison Kate bougeait dans tous les sens, cela était vraiment impressionnant à voir, mais il ne fallait pas se laisser impressionner. La femme avait déjà vu des cas encore plus étonnante. En effet, une fois elle a dû couper le cerveau en deux à l'aide d'un des Chirurgiens spécialisés en Neurologie. Revenons à la jeune femme de trente- cinq ans qui étaient dans un état vraiment inquiétants. Estelle regarda un instant l'appareil cardiaque qui indiquait les battements du coeur de la patiente. Puis l'équipe se dépêcha de descendre Madame Kate dans une salle de soin. A peine les médecins, chirurgiens et la patiente entrèrent dans la chambre que la femme commençait à convulser. Comme si cela ne suffisait pas, la fréquence des battements du coeur commençait à se ralentir. Pendant un instant, elle réfléchit si Miss Williams était dans l'institut de Charles Xavier, elle aurait pu utiliser ses pouvoirs de guérison, mais là elle n'était pas dans cette école et ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs aux yeux des humains qui ne savaient rien de son monde. Continuant de réfléchir, elle hocha la tête pour se rappeler qu'elle n'était pas là pour réfléchir, mais pour sauver la vie d'Addison par la voie normale médicale.

Estelle : « Vite, elle convulse. Mettez dix grammes de Diazepam. »

Dès que l'infirmière mit les dix grammes du médicament qui servait à calmer la crise, elle réchauffa les deux électrons et le mit à trente pourcent en voyant le cœur qui ralentissait un peu plus à chaque seconde, puis posa l'appareil cardiaque au niveau du cœur. Deux secondes plus tard, le corps grâce à l'appareil se souleva rapidement. Le muscle qui permet de rester en vie repris son état stable ainsi que la patiente. Tout de même Estelle vérifia qu'il y avait aucun soucis de dernières minutes. On ne savait jamais, la médecine cachait bien des choses. Après avoir fait les derniers exmains complémentaires, elle sortit de la chambre puis alla au cœur de l'hôpital c'est-à-dire l'accueil où se trouvait le chef en personne. D'ailleurs ce dernier s'approcha de la femme aux yeux clairs.

Le Chef : « Beau travail Miss Williams, rentrez-chez vous. Vous l'avez bien mérité. »

Estelle : « Merci Chef. »

La femme de trente eut un petit sourire, même si elle aimait son métier plus que tout qui prenait la moitié de son temps, cela faisait vraiment du bien de prendre un peu de temps pour soi-même une fois de temps en temps. Alors, illico presto elle se retourna et partit vers les vestiaires où elle se changea pour la deuxième fois de la journée. Désormais, Estelle avait toute son après-midi de libre pour faire tout ce qu'elle voulait. Une fois changée, elle pris son sac à main puis parti de l'hôpital.

Enfin la liberté se dit-elle, elle respirait l'air à plein poumons. Malheureusement le temps quant à lui n'était pas très gai. La chirurgienne ne savait pas trop où se dirigeait, la femme marchait n'importe où dix minutes plus tard, Estelle arriva devant la patinoire. Chouette, cela allait lui faire oublié un peu son boulot. Après être entrée, elle passa devant un homme qui donnait les patins à classe. La brunette s'assit sur un banc et chaussa ses patients. Puis alla sur la glace. Doucement, mais sûrement elle commença à s'élancer sur la glace en repensant à ce qu'elle avait pensé durant l'intervention. D'ailleurs faudrait peut-être qu'elle aille en mission secrète. Comme la femme menait une vie double en étant X-Women, cela lui manquait beaucoup de ne pas partir en secret. En patinant, elle repensait à cela, quand soudain une personne lui entra involontairement dedans et tomba lourdement sur le sol glacé ainsi que la femme qui l'avait basculé.

Cette dernière s'excusa, Estelle fit un léger sourire à la femme qui avait l'air d'être légèrement plus jeune, puis dit en se relevant à l'aide de la fillette qui avait plus que la vingtaine.

Estelle : « Ce n'est pas grave Mademoiselle, cela arrive à tout le monde, mais vous ne m'avez pas fait mal. »

Quand Lily pris soin d'enlever les bouts de givres qui étaient sur son manteau, elle se laissa faire. C'était vraiment de sa part, c'était une façon dont la brunette de vingt-trois ans avait de se faire pardonner. Dès qu'elle lui dit si n'était pas blessée, elle eut un sourire. Le professeur qui travaillait dans l'institut de Charles Xavier, ne savait pas qu'elle était une X-Women. Si seulement elle savait que Estelle pouvait se guérir toute seule sans l'aide des médecins. Cela s'appelait une auto-guérison. Elle adresse un sourire chaleureux, elle n'en voulait pas du tout au contraire, ça lui a pu faire une rencontre.

Estelle : « Non, je n'ai rien eu et pour les blessures ne vous inquiétez pas, je n'ai rien. Quant aux vêtements ils ne sont pas déchirés. »

Estelle souriait toujours, puis fit signe de la tête vers les autres gens qui patinaient ben pour patiner logique xD. Enfin, c'était pour vite de changer de sujets et dit.

Estelle : « Vous venez on va patiner ? »