Toi ? Ici ? |Brooke|

Samedi 24 Mai, l'été vient tout juste d'arriver et il fait très chaud à Prilemnia Lane. Après une dure semaine de cours, en vue des examens de dernière année qui arrivent dans environ un mois, Kimberley avait besoin d'être tranquille et donc, par conséquent, seule. Elle ne savait pas vraiment où aller et elle pensa à cet entrepôt où toute personne ayant peur de salir ses beaux vêtements n'oserait pas venir. Etant donné la mentalité des gens à Prilemnia Lane, Kimberley avait déduit qu'il n'y aurait sûrement personne ici. Elle était donc vêtue d'un jean noir, des ballerines, un tee-shirt simple blanc et portait son sac sur la bras, des lunettes de soleil sur le bout de son nez et les cheveux attachés pour éviter un maximum de chaleur. Cet endroit n'était pas un entrepôt désaffecté pour rien. Des bouts de verre de partout, des murs ou plutôt des ébauches de murs se dressaient devant elle. Plusieurs bouteilles de bière étaient regroupées de ci de là, et elle apercevait même quelques seringues parfois. Elle ne voulait même pas essayer de penser à quoi celles-ci auraient pu servir. Enfin, Kimberley aperçut une sorte de pierre, qui pouvait tout à fait servir de banc. Elle se dirigea donc vers celle-ci, mais ne fit pas attention au bout de verre devant elle et en levant le pied pour marcher, se coupa légèrement le dessus du pied.

* Kimberleeey pourquoi tu fais jamais attention à où tu marches.*

Tant pis ce n'était qu'une petite plaie, même si ça saignait, elle n'allait pas rentrer chez elle rien que pour mettre un pansement après tout. Elle s'assit donc sur le banc en observant sa plaie et prit dans son sac un petit carnet où elle notait toutes ses pensées, une sorte de carnet de bord. Elle écrivait même quelques poèmes ou chansons de temps en temps. Soudain, elle entendit du bruit, alors qu'elle s'était concentrée sur sa plaie. Quelqu'un arrivait, elle rangea vite son carnet ainsi que lestylo dans son sac et essayait de percevoir qu'elle était cette personne qui arrivait, le pied gauche sur son genou, en appuyant avec un mouchoir sur la plaie. Quoi ? Elle, ici ...?

Invité

Une semaine des plus éprouvante attendait petit Solis… et pour cause, le conservatoire de danse la sollicité énormément en vue du ballet qui approchait en plus des cours et des examens de fins d’année, Brooke devait avoué qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts. Idées qui l’insupportait d’ailleurs au plus haut point, elle ne s’en sortait pas seule, un peu trop de stress, de pression, peut être, il fallait être parfaite. Pour elle bienséant mais aussi pour sa mère, son père, pour sa famille ainsi que pour tout Prilemnia Lane qui guettait le moindre de ses faux pas… Brooke aimait beaucoup être à l’origine de scandale, mais pas lorsqu’il était question de son avenir et de l’image que ses parents pourraient avoir d’elle. Brooke qui racontait qu’elle aimait tant la danse, qu’elle en ferait son métier, si elle voulait être un minimum crédible et en jetait plein la vue à sa mère, c’était le moment où jamais. Ce n’était pas la première fois qu’elle était fasse à une situation similaire, où il fallait à tout prix assurer dans tous les domaines, seulement malheureusement pour elle, une journée ne comptait que 24 heures, bien trop peu à son goût, cela faisait plusieurs nuits qu’elle n’avait pas fermé l’œil. Même si le côté insomniaque de Brooke était très développé ça commençait à faire dur. L’année dernière pendant les examens, une fille du conservatoire plus vieille qu’elle lui avait conseillé de prendre des « énergisants » , d’après ce qu’elle avait dit, ça remplaçait largement une nuit de sommeil, et elle avait eut raison… malheureusement ses « énergisants » n’était pas ce qu’il y avait de plus légale… mais quelqu’un en vendait, personne ne connaissait son nom, d’ailleurs son évitait de l’appelé on se contentait de lui donnait un papier où l’on dessinait une simple croix et lui nous en renvoyait un avec un lieu et un date précise. L’entrepôt désaffecté. Elle était arrivé à l’heure, avait payé le pris fort mais s’en moquait, l’argent ce n’était pas un problème. Comme d’habitude, il fallait attendre environ un quart d’heure après que le fournisseur soit parti pour partir nous aussi. Elle s’était donc assise là, sur un petit pant de mur d’où sortait plusieurs tiges de fer rouillé. L’endroit n’était pas des plus chaleureux, des courants d’air traversait les différentes fenêtre dont les vitres avaient était brisée, une odeur âcre planait dans l’air. Le sol était poussiéreux et des déchets qu’ils soient du à l’abandon de l’entrepôt ou aux scouateurs occasionnels, jonchaient le sol.

Cela faisait un quart d’heure Brooke se leva en prenant bien soin d’épousseté sa jolie robe bleue. Après avoir jeter un rapide coup d’œil autour d’elle, elle rangea un petit sachet dans son sac avant de le passer sur son épaule. Elle passa une de ses mèches de cheveux derrières ses oreilles et se mit en quête de retrouver la sortie. Elle savait que ce qu’elle venait de faire n’était pas « bien » mais elle ne devait décevoir personne peut importe le prix que ça coûterait et puis ce n’était pas vraiment de la drogue pas vrai? Juste des boosters… et puis de toute façon Brooke n’était ni quelqu’un de bien ni quelqu’un de gentil alors…

Elle marchait tranquillement en évitant soigneusement tous les obstacles qui se dressaient devant elle, qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle crut apercevoir une silhouette. Elle décrocha immédiatement le regard de ses pieds… oh non… pas elle… qu’est ce qu’elle pouvait faire ici en plus… quelle poisse! Et pourquoi elle? Sur tout Prilemnia Lane il avait fallu qu’elle tombe sur elle… Brooke arbora un large sourire provocateur.

- qu’est ce que tu fais là Scott? Tu t’en perdue? Tu es bien loin de ton château ici tu sais, ça pourrait être dangereux…

Kimberley venait donc tout juste de s'asseoir pour essayer de soigner au mieux cette légère blessure qu'elle venait de se faire. Dans le genre maladroite, on ne trouvait pas mieux que Kimberley. Ce n'est pas pour rien qu'elle s'était déjà pris environ une trentaine de poteaux, s'était déjà retrouvée une bonne centaine de fois sur les fesses et tout autres cascades en tout genre. C'était Kimberley quoi. Il devait être environ 18H00 lorsque Kimberley avait quitté la résidence familiale. Elle avait passé un après-midi avec Justin, était rentrée chez elle et en était repartie aussitôt. A présent, il devait être 19H30, il ne faisait pas encore nuit, mais ça n'allait pas tarder.
Kimberley, assise sur une grosse pierre s'occupait donc de sa blessure, qui lui picotait quelque peu, quand elle vit apparaître devant elle une ombre, plus elle avançait, plus cette silhouette lui disait quelque chose. Son coeur battait de plus en plus fort. Il faut dire que rencontrer une personne de la sorte dans un endroit comme celui-là n'est pas tout à fait rassurant. Elle jeta en quelques secondes son carnet dans son sac et fit de même pour le contrat qu'elle devait lire et signer pour l'agence de mannequinat. Elle devait également convaincre ses parents de signer, ce qui n'était pas vraiment une mince affaire. Ceux-ci avaient toujours été contre sa carrière dans le mannequinat, la voyant plutôt en tant que brillante avocat renommée. Enormément de confrontations avaient lieux entre les parents de Kimberley et la jeune fille. C'était une jeune femme ambitieuse et si ce qu'elle voulait faire dans sa vie c'était être mannequin, elle le ferait, quoiqu'en pense ses parents. S'ils l'aimait vraiment, il la laisserait être heureuse. Voilà ce à quoi elle pensait.
Kimberley avait des doutes sur l'identité de la silhouette qui se rapprochait mais ne voulait pas croire que cette personne à laquelle elle pensait était bien là. Ce n'est que lorsqu'elle entendit la voix de Brooke Solis, sa meilleure ennemie que ses doutes se confirmèrent. « ça pourrait être dangereux » Kimberley rigola lorsque sa chère amie lui lança une sorte de pique. Elle ? Dire ça ? Laisser moi rire.

- Ecoute Brooke, ce n'est pas toi qui me répètes à chaque occasion que je suis une fille vulgaire et tout ? Et bien voilà, je suis dans mon élément. Kimberley sourit ironiquement à Brooke. En réalité, elle ne voulait pas lui dir qu'elle voulait être seule, où Brooke en aurait profiter pour l'embêter. Elle ne tenait pas à passer sa soirée avec elle ... Et toi, que fais-tu là ? C'est un endroit pas très sûr et de méchants monsieurs pourraient t'embêter. Elle avait dit tout cela sur un ton de petite fille. A moins que tu ne cherches de la drogue ...

Kimberley doutait fort de ce qu'elle venait de dire. Brooke n'était vraiment pas le genre de filles à se droguer, c'était simplement un moyen d'embêter Brooke. Or, Brooke laissa échapper un léger sursautement à cette phrase de Kimberley, ce qui la laissait perplexe. Elle arqua un sourcil et lui dit alors, étonnée elle-même.

- Je me trompes ?

Invité

- vulgaire… cet endroit n’a rien de vulgaire au contraire. Il est simple et on peut y trouvé de l’or si on sait bien chercher, ce qui ne semble pas être ton cas…

Définitivement Scott n’avait rien compris, elle s’évertuait à faire passer Brooke pour la prétentieuse matérialiste, et se permettait de juger un endroit vulgaire sous prétexte qu’elle n’y trouve pas son luxe habituel… les deux petites filles bel et bien tout aussi gâtés l’une que l’autre, mais une des deux étaient plus hypocrite… devinez qui?

- quand au méchant monsieur, ne t’inquiète pas, je suis convaincu que la seule personne que j’ai à éviter à Prilemnia Lane c’est toi, hors tu es déjà là, que pourrait-il m’arriver de pire?

Malgré l’assurance apparente de Brooke auparavant, Un des mots que venait de prononcé Scott la fit tressaillir un instant… Drogue… comment pouvait-elle savoir? Ressaisit toi Solis, elle ne peut pas savoir, elle te taquine qu’est ce que cette petite greluche écervelée, qui ne se soucie de rien pourrait bien savoir d’achat de drogue… malgré tout, Brooke avait eut un soupçon de trouble… ce qui se remarque très facilement chez une jeune fille aussi sûre d’elle. Kimberley le savait mieux que quiconque et l’avait sûrement remarqué et ne laisserait pas passer une si belle occasion, Brooke tenta de se reprendre le plus rapidement possible.

Solis avait vu juste, ce qui n’était pas très étonnant, Scott insista, mais Brooke la moucha rapidement et changea de sujet.

- devine? sur quoi pourrais-tu avoir raison concernant ma vie? Je n’étale pas ma vie, tu ignores tout de moi, alors penses-tu sincèrement viser juste à mon propos? De la drogue? T’arrive-t-il de réfléchir…Qu’est ce que tu peux être futile…

Brooke prit une mine dégoûté, si les phrases qu’elle prononçait, ressemblaient grammaticalement à des questions le ton qu’elle employait laisser nettement moins de place à une quelconque répartie. Pas question de rester plus longtemps elle en avait déjà assez, et s’il n’y avait personne pour regardait à quoi bon il servait qu’elle se fatigue à la provoquait? Pour les beaux yeux de mademoiselle Scott? Sûrement pas… elle se dirigea donc vers la sortie que la pièce lui offrait. C’est alors quelle sentit tout trembler autour d‘elle, les murs, le sol, un nuage de poussière volait dans la pièce, Brooke poussa un petit cri de surprise, elle ne voyait plus en face d’elle, puis on entendit un énorme bruit, à tout juste quelques mètres d’elle, la jeune fille recula de quelques pas instinctivement, un autres bruit gronda alors dans son dos tout autour d’elle mais moins puissant, puis plus rien…

Brooke attendit alors que la poussière retombe un peu pour pouvoir voir ce qui s’était passé, visiblement Scott faisait la même chose, à en juger par le silence qui régnait dans la pièce.

- non pas ça! Lâcha Brooke en voyant que le toit c’était écroulé par endroit et juste devant la porte de sortie, qui était recouverte d’immenses blocs de bétons, Brooke regarda derrière l’autre porte était elle aussi bouché mais avec nettement moins de gravas. Les fenêtres s’étaient toutes, presque complètement affaissées.

La jeune Solis s’élança rapidement vers un trou tout en haut, un reste d’une ancienne fenêtre, elle escalada un peu regarda à travers, elles étaient de l’autres côtés de l’entrepôt, par contre le trou était beaucoup trop petit pour tenter quoique se soit, la tête de Brooke ne passait même pas… Brooke redescendit en lançant alors un de ses regards les plus noirs à Kimberley, comme si elle était responsable de ce qui arrivait… elles étaient enfermées, dans un endroit des plus instable…vision cauchemardesque de leurs deux corps condamnée à vivre et à mourir ensemble… hors de question bien entendu, Brooke se jeta alors sur la porte du fond, qui était moins encombrée, avec un peu de chance l’éboulement n’avait eut lieu que dans cette pièce et elle trouverait peut être une autre sortie en retournant en arrière. Elle attrapa alors un bloc de bétons et tira de toutes ses forces…

-ça va princesse pas trop dure la vie? surtout ne vient pas m'aider... Ajouta-t-elle entre deux souffles.

Kimberley qui regardait autour d'elle, haussa un sourcil à la remarque de sa chère compère et répliqua :

- Eh bien la poule aux œufs d'or, je te laisse le plaisir de chercher. A part des seringues usagés, je ne vois que des débris et des murs cassés. Mais bon, tu sais tellement bien voir la beauté du monde que je vais te laisser le plaisir de l'apprécier.

Kimberley avait parlé d'une voix lasse et soupirante. Même lorsqu'elle souhaitait être tranquille, elle se débrouillait pour croiser sa chère amie Brooke. Elles étaient décidément faites pour se supporter, ironie du sort, elles n'y arrivaient pas le moins du monde. Kimberley avait, il est vrai, l'habitude de vivre dans son petit luxe, tout comme Brooke et les 80% des personnes vivant à Prilemnia Lane. Hypocrite ? Jamais Kimberley n'avait avoué qu'elle se plairait dans un endroit pareil. Il n'était donc pas difficile de deviner laquelle des deux étaient hypocrites. Ou peut - être qu'aucune des deux ne l'étaient réellement, puisque tout le monde a une part d'hypocrisie en lui, quelle soit développée ou non.

- Oulah, je ne m'inquiètes que pour les personnes au quelle je tiens ne t'en fais pas pour ce détail là. Quant à ta question que pourrait - il t'arriver de pire, moi je répondrais d'apprendre que j'ai un lien de parenté avec toi.

Evidemment la remarque de Kimberley était ironique. Elle aimait bien répondre aux attaques de Brooke même si au bout d'un certain moment, cela lui pesait. La fameuse confiance que s'accordait Brooke Solis avait disparu le temps de quelques secondes et Kimberley le remarqua presque immédiatement. Lorsque Kimberley prononça le mot « drogue », Brooke resta sans voix, puis elle essaya de se ressaisir, mais inutile, ce petit détail n'aura pas échapper à la vigilance de Kimberley. Elle eut un petit sourire narquois sur les lèvres. Surtout lorsque Brooke commença à prendre la parole pour se défendre. Kimberley ne pouvait rien savoir sur sa vie ? En tout cas, elle connaissait tout de la personnalité que la petite brunette laissait paraître. Mine de rien, si les deux jeunes femmes n'auraient pas été les meilleures ennemies du monde, on aurait pu penser qu'elles étaient inséparables. Toujours en train de se chamailler, toujours en train de se chercher, elles se connaissent mutuellement par cœur et connaissent les réactions de l'une tout aussi bien. On pourrait presque se laisser aller à penser qu'elles se manqueraient si elles ne se verraient pas pendant un certain nombre de temps. Futile ? Kimberley ? Pour sa part, elle trouvait que Brooke était bien futile à penser que Kimberley pouvait croire une seule seconde àson mensonge. Elle décida de laisser cette affaire coulée. Elle aurait bien le temps de lui en reparler plus tard, lorsque le moment sera venu. Elle se contenta donc de répondre un « humuhm » pour bien montrer à son interlocutrice qu'elle n'était pas convaincu le moins du monde.
Kimberley fut ensuite satisfaite que Brooke prenne l'initiative de s'en aller, elle pourrait comme cela rester seule comme elle l'avait prévu avant l'arrivée surprise de Brooke. Celle - ci se dirigea vers la seule sortie que cette pièce comportait, mais alors qu'elle marchait, Kimberley sentit une légère secousse qui s'amplifiait de plus en plus. Elle aurait voulu prévenir notre miss Solis internationale mais elle n'en eut pas le temps puisque la secousse se fit extrêmement violente d'un coup et un nuage de poussière apparut alors dans la pièce. Kimberley ne cria pas mais son coeur accélera d'un seul coup. Elle n'aurait peut - être pas du venir ici. En l'espace de deux minutes tout au plus, tout s'arrêta et la poussière mit quelque temps à se dissiper. Kimberley put enfin apercevoir Brooke au milieu de la pièce et elle ne put s'empêcher de lancer :

- Ah bè bravo Solis, avec ton poids tu as réussis a tout faire tomber en marchant comme un hippopotame.

Ce n'était pas vraiment une remarque méchante puisque Brooke n'était pas grosse pour le moins du monde, c'était essentiellement pour taquiner sa meilleure copine. La seule issue qui était ouverte était à présent bouchée et elle n'avait aucune issue de secours. Kimberley se prit la tête entre les mains.

* Mais qu'est - ce que j'ai fait pour mériter ça ? Être enfermé avec Brooke Solis. *

- Je vois que nous sommes destinées à nous supporter.

Mais Brooke était occupée à chercher une issue, aussi petite soit elle. Kimberley quant à elle n'avait pas bougé de la pierre et n'en avait pas l'intention. Brooke lui demanda alors sur un ton ironique si la vie n'était pas trop dure.

- Non ça va, mis à part le fait d'être en ta présence, je mène une belle vie.

Kimberley se leva à contre cœur et en soupirant pour aller aider Brooke à soulever des pierres. Mais même avec leurs quatre bras très musclés elles n'y arrivaient pas.

Invité

- la beauté du monde se dissimule parfois ailleurs que dans les strass et les paillettes, pour quelqu’un qui cherche un peu de solitude et d’introspection cet endroit peut avoir des allures de paradis.

Brooke se surprenait elle-même. Face à Kimberley, sa superficialité était bien moindre et il lui arrivait même d’être philosophe… à bien y réfléchir l’introspection ne devait pas être le fort de Scott, mais malgré tout ce qu’elle pouvait dire elle n’était pas arrivé là pour rien, et à moins que ce soit des seringues usagés qu’elle cherche, il y avait bien autre chose en ses lieux, qui était digne d’intérêt, même pour Kimberley Scott… un lien de parenté, voilà qui lui donna des frissons dans le dos… impossible, le même sens ne peut pas avoir créé deux princesses. À chaque royaume sa princesse, il y en avait déjà trop de deux pour Prilemnia-Lane… de plus si c’était une Solis, elle saurait se taire pour laisser parler Brooke et elle aurait un minium de fierté, quand on est Solis et qu’on a le QI d’une moule on ne le montre pas à tout va, ou au moins on se tait. En tout cas malgré son QI de moule il semblait qu’elle avait vu clair dans le jeu de Brooke par rapport à la drogue… mine de rien elles commençaient à se connaître. Ce n’était pas dramatique, de toute façon rien de ce qui pouvait sortir de la bouche de Scott ne l’atteignait. Une chance… vu tout ce qu’il en sortait…

En marchant comme un hippopotame! Brooke leva les yeux au ciel et ajouta:

- tu as toujours un humour aussi décapant… dommage qu’en l’occurrence ça ne nous ait pas aider beaucoup.

Kimberley ne bougeait toujours pas, le monde pourrait s’écroulait autour d’elle qu’elle ne ferait rien. Ce qui énervé encore plus Brooke qui s’acharna sur les blocs de pierre qui ne bougeait pas pour autant. Destiné à se supporté… horreur, en même temps Brooke avait commencé à s’y habituer.

- il n’y a aucune fatalité.

Qu’est ce qu’elle pouvait avoir envie de lui sauter au cou à cette pimbêche qui ne bougeait pas, restant assise à ne rien faire… Pour Brooke il n’était pas question de rester une minutes de plus ici, la pression montée…

- ravie que ma présence d’incommode, ainsi c’est réciproque.

C’est alors que Kimberley se leva pour aller l’aider, mais elles n’arrivait pas à grand chose, surtout que Brooke essayait plus de pousser Scott à terre, plutôt que de tirer sur la pierre.

- ce que j’ai dit n’avait rien d’ironique, ne vient surtout pas m’aider je n’ai pas besoin de ton aide! Déclara sèchement Brooke c’est alors que de toutes ses forces, elle parvint à pousser Kimberley qui se retrouva les fesses par terre, malheureusement Brooke fut entraîné avec elle, et elle lui tomba dessus. Jusqu’au bout! Brooke plus énervé que jamais se redressa rapidement et se jeta sur Kimberley, elle attrapa le col de son tee shirt et la secoua , puis elle donna une légère tape sur le front de Scoot et s’écarta d’elle.

- voilà, satisfaite?! tu as eut ce que tu cherchais? C’est sur qu’on va s’en sortir beaucoup plus facilement ainsi!

Brooke hurlait presque avec un peu de chance les vibrations de sa voix feraient tomber les murs, la jeune fille avait rarement été dans un tel état d’énervement face à Kimberley.

- C'est qu'elle en deviendrait presque philosophe ma petite Brooke. C'est bien, je suis fière de toi.

Ironie, ironie et encore ironie. Kimberley n'avait même plus envie de répondre méchaient à Brooke. Elle utilisait maintenant l'indifférence, c'était beaucoup moins fatiguant et beaucoup plus économique. Brooke pouvait penser ce qu'elle voulait d'elle, elle s'en fichait. Elle savait elle - même quelles étaient ses capacités et ses valeurs. Tant pis si Brooke n'arrivait pas à les percevoir. D'autres personnes y arrivaient. Elle était superficielle. Oui. Mais elle savait aussi vivre sans luxe, c'était tout simplement une préférence, un goût de vivre. Dans cet entrepôt désaffecté, Kimberley recherchait avant tout d'être seule et tranquille. Raté. Comme paradis, il y avait beaucoup, beaucoup mieux, telle qu'une prairie, un parc, n'importe quel endroit plus accueillant qu'ici et pas forcément luxueux.
Un humour ? Oui, Kimberley en avait un débordant. C'est vrai que c'était quelque chose qui faisait partie du caractère de Miss Scott, et apparemment pas de celui de Brooke Solis.

- L'humour tu ne connais apparemment pas. Pourquoi tu paniques, comme ça directement ? On va trouver une solution.

Kimberley n'avait pas vraiment de motivation à se lever pour aider Brooke. Pourquoi ? Pour se voir dire qu'elle fait mal quelque chose ou qu'elle n'a pas assez de forces, ou quelque chose dans le genre. Non merci. Lorsque Brooke déclara qu'il n'y avait aucune fatalité à rester coincée ici, toutes les deux, elles qui ne pouvaient définitivement pas se supporter ? Kimberley haussa un sourcil tout en regardant Brooke. C'était définitif, elle se droguait. Kimberley se décida donc finalement à se lever et essaya de soulever une pierre avec Brooke. Mais elle sentait quelque chose la pousser. La pierre devait être trop lourde. Brooke, faire ça? Non ça n'était pas son genre. Elle dit alors qu'elle n'avait réellement pas besoin de l'aide de Kimberley, celle - ci haussa les épaules et reposa la pierre. Alors qu'elle allait se rasseoir, Brooke la poussa et se retrouva sur elle. Kimberley n'eut pas le temps de lui demander ce qu'il lui prenait, que Brooke se jeta sur elle et attrapa le col de son tee - shirt avant de la secouer et de la taper légèrement sur le front. Elle s'écarta ensuite de celle - ci et Kimberley qui se doutait bien que cela était dût au stress d'être enfermée ici, alla chercher une petite bouteille d'eau dans son sac, s'approcha de Brooke et lui lança de l'eau à la figure. Ce n'était vraiment pas un moyen de la provoquer mais c'était pour la faire réagir. Brooke resta figer et Kimberley lui dit :

- Brooke, calme - toi. On ne va pas mourir, les téléphones portables existent, et de toute manière, on s'inquièterait forcément de notre disparition, enfin de la tienne, mes parents ne sont pas chez moi. Et non, je n'ai vraiment pas eu ce que je cherchais.

Kimberley était très étonnée, premièrement, elle rassurait Brooke, Brooke Solis et de plus habituellement, c'était Kimberley qui perdait rapidement son sang - froid et pétait un câble. Kimberley la fit s'asseoir et alla chercher tout autour de la pièce une issue de secours en vain.

Invité

L’enfermement, c’était bien une chose que Brooke ne supportait pas, avec Kimberley sans doute. Un brin claustrophobe la petite Solis? Sûrement… et non dans ses conditions elle n’avait aucun sens de l’humour surtout pour Scott.

- je réserve mon sens de l’humour aux gens auxquels je tiens… et en effet j’espère bien qu’on va trouvé une solution je ne compte pas rester ici éternellement…

Brooke sentit les palpitations de son cœur s’accéléraient… rien ne les arrêtaient, et plus elle y pensait, plus elle s’énervait. C’est alors que Kimberley lui jeta de l’eau à la figure. Le calme revint alors, Brooke resta immobile, son regard noir planté dans celui de Scott. On entendait plus retentir les cris de Solis, ni les ricanements déplacés de Scott, tout était silencieux. Le regard de Brooke s’adoucit alors sensiblement jusqu’à devenir neutre. Elle se calma à son tour et passa ses mains sur son visage. Puis elle plongea sa main dans son sac pour en sortir un mouchoir. Une petite plaquette tomba alors par terre, une plaquette de cachet bleue, les boosters dont elle venait de faire l’acquisition, Brooke les ramassa aussitôt dans son sac et fit comme si ne rien était, des cachet pour la toue… rien de plus… elle s’essuya alors un peu plus en tapotant sa peau avec son mouchoir. Pour une fois Kimberley avait raison, elles n’allaient pas mourir, quelqu’un viendrait les sortir d’ici avant qu’elles ne s’entretuent… c’était assez étrange, mais à l’instant même Brooke ne ressentait pas autant de haine qu’en temps normal envers Kimberley, après tout elles étaient dans le même bateau… Brooke brisa le long silence un brin pesant qui s’était installé.

- et bien j’espère que tu n’es pas presser, car il ne faudra pas compter sur mes parents non plus, ni même sur mon frère.

La voix de Brooke n’était ni agressive ni moqueuse, ceux qui était très rare. Surtout lorsqu’elle s’adressait à Scott. En effet, Austin était chez des amis, monsieur Solis devait sûrement travailler tard comme la plupart du temps en ce moment, quant à madame Solis, sûrement une fois da plus chez un de ses amants…

- on peut toujours déranger mon père au travail, mais j’aime autant pas, avoua Brooke.

Elle sortit alors son portable de son sac, il était éteint… plutôt mauvais signe, Brooke aimait être tout le temps joignable, si son téléphone était éteint, une seule explication, plus de batterie, elle tenta tout de même de l’allumé sans succès, puis le replongea dans son sac.

- comme ça c'est réglé... c’est le moment de montrer que la gentille Scott a pleins d’amis, poursuivit Brooke en souriant.

Qu’il était dur de sembler amicale envers cette fille, pourtant, il fallait bien faire des efforts…

Kimberley n'était pas vraiment effrayée. Il est vrai que ce n'était pas vraiment réjouissant d'être enfermée dans une sorte d'entrepôt en ruine avec votre meilleure ennemie, alors que la nuit tombe et que vous n'avez rien qui puisse vous servir sur vous. Mais elle n'était ni claustrophobe, ni inquiète. Quelqu'un viendrait bien les chercher, mais faudrait - il encore qu'ils sachent où les deux jeunes filles se trouvaient.

- Dans ce cas je comprends pourquoi tu ne ris jamais en ma présence. Ne t'en fais pas moi non plus je ne comptes pas rester ici.

Kimberley venait de lancer de l'eau à la figure de Brooke pour essayer de la calmer. Cela avait marcher, enfin en apparence puisque la brunette se tut rapidement et s'essuya ensuite le visage avec un mouchoir qu'elle prit dans son sac. Le petit sachet de cachets bleus n'échappa pas bien sûr à la vigilence de Kimberley mais elle ne fit aucune remarque. Ce n'était pas le moment, elle lui en reparlerait plus tard. Kimberley remarqua alors une fenêtre qui, tellement elle était couverte de crasse, ne laissait pas apparaître ce qu'il se trouvait derrière. Elle prit son foulard qui se trouvait dans son sac et l'enroula autour de sa main, puis s'avança vers cette fenêtre. Elle demanda à Brooke qui était juste devant mais qui ne la voyait pas puisqu'elle était de dos de s'écarter et elle s'en approcha. Tout en se protégeant les yeux avec son bras gauche, elle donna un coup violent dans la fenêtre de sa main droite. Celle - ci éclata en morceaux et Kimberley regarda à travers. Elle se retourna vers Brooke et lui dit :

- Une autre pièce, on va voir s'il y a une porte dans cette pièce ?

Les deux jeunes femmes étaient dans une situation assez bizzare. Elles devaient s'entraider et elles le faisaient. De leur propre gré. C'était une situation assez étrange mais étonnament qui ne dérangea pas Kimberley. Mais bon, elle pensait bien que ça allait vite changer en dehors de cette journée. D'ailleurs Brooke devait penser la même chose. Brooke lui fit remarquer ensuite qu'il ne fallait ni compter sur son frère, ni sur ses parents. Evidemment, Kimberley pensa à appeler une personne :

- Justin ?

Le portable de Brooke était éteint, Kimberley alla jusqu'à son sac et prit le sien qui marchait heureusement. Elle commença à écrire un message à Justin pour le prévenir. Elles allaient se tirer d'affaire, mais dans combien de temps ? Brooke paraissait gentille avec Brooke. Kimberley n'en croyait pas ses oreilles, pourtant, elle faisait pareil. C'était la journée la plus étrange de sa vie ...

Invité

Kimberley s’avança vers la fenêtre et la brisa avec sa main, qu’elle avait protégé par un foulard. Une autre pièce? Brooke s’approcha et constata qu’il y avait bien une autre pièce mais cette dernière était peu lumineuse, il ne semblait pas y avoir beaucoup de fenêtre, mais peut être qu’en porte?… Brooke donna des petits coups de pied sur les morceaux de verre qui restait accroché à la monture de la fenêtre, pour ne pas qu’elles s’écorchent en traversant. Puis elle lança un regard à Kimberley pour voir si elle ne s’était pas fait trop mal à la main.

- ça va ta main?… demanda-t-elle, Tu aurais pu te faire très mal, enchaîna aussitôt Brooke, il ne fallait pas se montrer trop compatissante non plus…

Justin en voilà une bonne idée… Brooke n’avait pas très envie de le voir arrivé sur son cheval blanc pour sauver sa princesse… mais bon, ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix…

- on attend un peu avant d’appeler le prince charmant à la rescousse, comme tu l’as dit il y a peut être une porte de l’autre côté…

Brooke passa sa jambe gauche à travers la fenêtre et sauta légèrement avant de se retrouver de l’autre côté. C’était en effet très sombre et encore plus poussiéreux. Ça sentait mauvais, le renfermé, sur fond d’odeur d’une forte odeur d’essence. Après quelques minutes ses yeux s’était à peut près habitué à l’obscurité. À première vue, il n’y avait pas de porte, mais beaucoup de gravât de bétons et autres boites ou palettes de bois recouvraient les murs en plus de joncher le sol.

- il va falloir se salir les mains.

Brooke avait annoncé cela d’une façon très solennelle. Elle se baissa et commença à déblayer un des murs. Une horrible substance poisseuse recouvrait tous les objets qu’elle touchait. Un brin écœurant. Puis elle se releva et regarda Kimberley qui venait à son tour de passer de l’autre côté.

- il y a peut être une porte derrière tout ces... gravât de bétons et... Il faut être réaliste, on y arrivera mieux ensemble, je propose qu’étant donné le but commun qu’il semble que nous poursuivons actuellement, on oublie toute forme de rancune ou animosité quelconque pour se concentrer sur l’essentiel, on veut et va sortir d’ici le plus rapidement possible. Je suppose qu’il est aussi dur pour toi que pour moi de faire cet effort, mais on devrait en être capable, on s’aide à sortir de là et une fois que ça sera fait tout redeviendra comme avant ça te va? Proposa-t-elle en lui tendant la main.

Kimberley venait de casser la fenêtre pour pouvoir accéder éventuellement à l'éxtèrieur ... ou bien une autre pièce comme elle avait pu le remarquer en passant sa tête à travers les débris. Elle ôta ensuite l'écharpe dont elle s'était servi pour vérifier qu'elle n'avait pas de blessures, elle n'avait que quelques petites égratinures qui n'étaient rien. Brooke s'approcha ensuite de la fenêtre pour regarder à son tour. Elle lui demanda si sa main allait bien et lui fit remarquer qu'elle aurait pu se faire mal.

- Oui ça va merci, répondit Kimberley d'une voix calme. Mais bon j'avais vu ça dans les films alors je me suis dit que ça devait marcher.

Kimberley sourit légérement, elle ne savait pas vraiment si ça allait marcher quand elle la fait, mais l'essentiel, c'est que ça ait marché. Elle rigola ensuite sans bruit lorsque Brooke désigna Justin en tant que prince charmant et qu'elles allaient d'abord vérifier qu'il n'y ait pas une porte dans l'autre pièce. Kimberley hocha la tête et reposa son portable dans son sac pour ensuite aller rejoindre Brooke en prenant soin de prendre son sac. Au cas où elles n'arriveraient pas à revenir dans cette pièce. Elle attendit que Brooke passe par la fenêtre et elle la suivit ensuite. Elle était sombre, très sombre et au début Kimberley n'y voyait rien. Brooke fit la remarque qu'il allait falloir se salir les mains.

- Sans problème capitaine.

Kimberley sourit et rejoint Brooke pour l'aider à débarasser le mur de tous les débris, en éspérant trouver une issue derrière. Tout d'un coup, Brooke s'arrêta et dit à Kimberley qu'il valait mieux qu'elles oublient de se détester pendant le temps qu'elles seraient ici mais qu'ensuite tout redeviendrait comme avant. Cela convenait parfaitement à Kimberley qui tapa dans la main de Brooke pour approuver ce qu'elle venait de dire. Ensuite, elle continua de déblayer le mur jusqu'à ce que ...

Invité

Les deux jeunes filles étaient en plein déblayage ça avançait plutôt bien. Brooke évitait d’approcher ses mains de son propre corps par dégoût. Comment autant de saleté pouvait s’accumuler en une seule vie? Pour l’instant elles n’avaient rien trouvé mais Brooke ne désespérait pas. C’est alors qu’un énorme grondement retentit soudain, les deux jeunes filles apeurées se jetèrent à terre par peur de voir s’effondrer une autre partie du toit. Les mains sur la tête pour se protéger. Un deuxième grondement, Brooke releva la tête il ne s’était rien passé de catastrophique, en revanche l’orage semblait s’être lever. Des éclairs zébraient le ciel. Brooke se releva et regarda Kimberley qui se protégeait toujours le visage.

- t’inquiète tout va bien, ce n’est que l’orage.

Kimberley se releva. Une pluie battante s’abattit soudainement sur l’entrepôt. De violent courrant d’air parcourait la pièce et il y avait même quelques fuites dos au plafond. Mais malheureusement il n’y avait pas d‘ouverture, à peine une infiltration… aucune fuite possible. On se serait presque cru dans un mauvais film, ou quand tout va mal le temps vient également s’abattre sur vous. Comme si ça ne suffisait pas la nuit commençait tout doucement à tomber et la visibilité se faisait moindre, les deux adolescentes se jetèrent un rapide regard et se remirent à chercher.

Après quelques minutes où la pluie ne s’était pas arrêtée une minute, un courrant d’air plus violent que les autres attira l’attention de Brooke. Ça lui avait glacé le sang, et en même temps se courrant d’air était plein d’espoir, peut être une ouverture… Brooke se jeta dans la direction apparente de se courrant d’air et envoya valser tout ce qui lui bloquait le passage. Il y avait bien une porte! B. appela immédiatement Kimberley et s’empressa d’ouvrir la porte qui menait… sur un long couloir sombre… le couloir semblait interminable. Un air déçu s’afficha sur les deux visages. Une coordination bien rare en temps normal.

- ça aurait pu être pire, on a plus qu’à tenter, soupira Brooke.

Elles s’engagèrent dans l’étroit couloirs sombres au bout il semblait y avoir une porte mais elle se trouvait si loin, qu’il était impossible d’en être sûre, mais de toute façon le couloir était toujours parcourut du courant d’air, il devait donc y avoir une issue…

Alors que Brooke et Kimberley s'étaient unies en quelque sorte pour pouvoir sortir de cet espèce de trou à rat au plus vite, un flash retentit dans la pièce, suivit d'un énorme bruit sourd. Kimberley se pencha à terre, de peur qu'un nouveu tremblement de terre ne surgisse alors que Brooke était à terre elle - aussi, les deux jeunes filles se rendirent compte que ce n'était qu'un orage, enfin, de cette pièce il paraissait comme une apocalypse. Brooke rassura Kimberley sur le fait que ce n'était que de l'orage. Kimberley se releva avec un petit sourire en disant :

- Oui, mais n'empêche que c'est pas vraiment rassurant.

Elle se releva ensuite, et entendit des clapotis contre les restesde murs de l'entrepôt. L'air qui passait entre les minuscules trous des murs laissaient penser aux filles qu'une ou des ouvertures étaient présentes dans cette pièce. Mais malheureusement, aucune ouverture ne se manifestait, en tout cas, pas aux endroits où elles cherchaient. Alors qu'elles continuaient à enlever un tas de pierres et de poussières, Brooke détourna la tête d'un seul coup pour se diriger dans la direction opposé de celle où elles étaient en train de chercher. Elle envoya valser tous pleins d'obstacles et à peine Kimberley eût - elle le temps de se diriger vers elle, qu'elles découvrirent une porte, ou en tout cas un reste de porte qu'elles observaient avec admiration, comme si elle avait été envoyé de D.ieu en personne. Brooke ouvrit cette porte pour y découvrir un long couloir sombre et pas très rassurant. Kimberley se montra déçue, tout comme Brooke. Elles se regardèrent et haussèrent les épaules. Brooke déclara que cela aurait pu être pire et Kimberley répondit :

- C'est vrai qu'au point où on est, ce qui pourrait être pire, c'est que l'on meurt ensemble.

Kimbermey sourit alors à Brooke. De l'humour. Même si Kimberley ne savait jamais comment Brooke pouvait elle réagir lorsqu'elle faisait de l'humour, elle ne s'en gênait pas. Que ce soit en temps normal ou en temps de crise, elle était toujours prête à rigoler et détendre l'atmosphère. Elles s'engagèrent dans le long couloir dont elles ne voyaient pas le bout. Elles ne savaient pas dans quoi elles s'engagaient et à vrai dire, elles voulaient tellement sortir d'ici qu'elles ne s'en souciaient pas. A un moment, Kimberley se retourna pour regarder où se trouvait la porte par laquelle elles étaient entrer et celle - ci était assez loin. Elle trébucha alors sur quelque chose, et prit son téléphone pour allumer cette chose. Un cadavre de rat ... Écœurant. Elle poussa un petit cri et regarda Brooke l'air dégouté. Puis, elles continuèrent leur marche pour déboucher sur une nouvelle porte, fermée ... Kimberley fonça dedans une première fois en vain. Puis elle réessaya plusieurs fois et la porte céda pour laisser place à un immense champ. Pas de route à côté, elle ne savait pas vraiment où elles avaient atteries mais cela devait forcément être à proximité de quelque chose, non ?

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